Trois raisons de ne pas louper "Les Bracelets rouges" !

Trois raisons de ne pas louper "Les Bracelets rouges" !

Inspirée de la série catalane Polseres vermelles, cette mini-série (six épisodes) est tirée de l’histoire vraie d’Albert Espinosa, son créateur, hospitalisé très jeune pour trois cancers.

Des personnages complexes et attachants.


La date approche pour Thomas. Demain, le jeune homme de 17 ans malade du cancer se fera amputer de la jambe gauche. A l'hôpital Léonard-de-Vinci d’Arcachon où il sera opéré, il découvre son camarade de chambre trop bavard : Clément, un patient également frappé par le cancer et amputé d'une jambe qui attend impatiemment sa prothèse. Ils sont les deux premiers membres de leur groupe des «Bracelets rouges». Suivront la complexe et belle Roxanne qui souffre d'anorexie, le petit rigolo Mehdi et ses multiples fractures, la sarcastique et sale gosse Sarah ou Côme, petit garçon de 9 ans dans le coma et narrateur des aventures de cette bande d'adolescents. Le coeur de la série bat en grande partie grâce à ces jeunes héros touchants, animés par une énergie et une soif de vivre leur adolescence normalement.

Un casting de futures stars.

Si des visages connus du petit écran incarnent les parents souvent en détresse face aux maladies de leurs enfants (Cristiana Reali, Guy Lecluyse, Michael Youn, Cécile Rebboah, Camille Lou, Pascal Elbé), ce sont les jeunes acteurs inconnus qui prennent la lumière : Audran Cattin (Thomas), Tom Rivoire (Clément), Esther Valding (Sarah), Louna Espinosa (Roxanne) et Azize Diabaté Abdoulaye (Medhi) et Marius Blivet (Côme) embrassent leurs personnages avec un naturel désarmant et nous font passer du rire aux larmes en un claquement de cils.

Vidéo Youtube - Les Bracelets Rouges Saison 1 Promo (VF).

Un sujet sensible traité avec délicatesse, franchise et humour.

«Les Bracelets rouges» n'est pas une énième série médicale. Les maladies et leurs symptômes plus ou moins visibles chez les héros passent après l'humain, les relations que les personnages tissent entre eux. La maladie n'est pas pour autant dissimulée. On la regarde droit dans les yeux à travers ces jeunes qui nous transmettent leur angoisse de connaître les résultats à chaque analyse, leur tristesse et leur anéantissement à l'annonce d'une rechute ou leur colère et leur peine face aux regards extérieurs et à la cruauté des autres. La série n'est pas pour autant plombante ou misérabiliste puisque c'est bien de la joie, de la candeur et surtout de la vie que ces jeunes sèment derrière eux en déambulant dans ces couloirs d'hôpital où la mort frappe si souvent. «Les Bracelets rouges», à partir de lundi 21 heures sur TF1.

Source : Paris Match